Communiqué du Centre de recherches coraniques de Ryad au sujet du Coran de Birmingham
Dernièrement, quelques pages d’un Coran ont été découvertes à l’université de Birmingham qui remonterait à 1370 ans et seraient ainsi un des plus anciens Corans qui existent dans le monde.
Les spécialistes coraniques des pays islamiques et même des milieux occidentaux ont rapidement réagi à cette nouvelle.
Le centre de recherches coraniques « Tafsir » de Ryad a déclaré que Dieu avait dit dans le Coran au verset 9 de la sourate Hijr, qu’Il était Lui-même, « le protecteur de Son livre » : « «إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّکْرَ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ
« Ce genre de nouvelles doit être examiné avec soin. Il est difficile de dire qui a rédigé ce texte qui ne peut servir que dans les recherches coraniques et de récitation. Les musulmans n’ont ni le droit d’ajouter ni le droit de retirer un point ou une virgule. Si ce texte appartient à Ibn Mas’oud ou Abi ben Ka’ab, il peut s’agir de versets qui ont été remplacés par la suite ou améliorés comme le dit le verset : 106 de la sourate Baqara :
«مَا نَنسَخْ مِنْ آیَةٍ أَوْ نُنسِهَا نَأْتِ بِخَیْرٍ مِّنْهَا أَوْ مِثْلِهَا أَلَمْ تَعْلَمْ أَنَّ اللّهَ عَلَىَ کُلِّ شَیْءٍ قَدِیرٌ»
et il est nécessaire de mieux réagir à de telles découvertes », précise le message.
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